L’ours polaire, le plus grand carnivore terrestre avec l’ours kodiak, est un colosse : debout, il peut atteindre 2,5 m de haut et le plus gros spécimen connu dépassait la tonne. Sa peau sombre est dissimulée sous un poil blanc parfois jaunâtre, où seuls le museau, les yeux et les griffes font des taches noires.
La tête de cet animal est difficile mais intéressante à modeler : un front fuyant, de petites oreilles, un museau épais et busqué, de tout petits yeux. Il s’agit de bien représenter cet aspect bonhomme et féroce à la fois. Si son avenir est incertain, l’ours polaire, utilisé malgré lui comme symbole du réchauffement climatique, verrait en réalité sa population croître à nouveau et dépasser aujourd’hui les 20 000 individus.
Les bisons d’Amérique, comme leurs cousins qui hantent encore les forêts d’Europe orientale, ont failli disparaître. Ces deux espèces, dont il ne restait que quelques dizaines d’individus, sont maintenant sauvées. Les bisons d’Amérique sont plus de 500 000 aujourd’hui.