Claudine VASSEURE
Nationalité française - 1959
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claudinevasseure@gmail.com

Quand le sable remplace la peinture.

On peint généralement avec de la peinture ou de l’encre, je l’ai fait pendant des années. Maintenant, j’utilise du sable.
C’est au cours de mon séjour dans les îles du Pacifique que j’ai découvert l’incroyable variété de couleurs, de taille et de transparence des sables. J’ai commencé par en ramasser pour les collectionner, puis ils ont fini par remplacer la peinture. La contrainte, c’est que je n’utilise que des sables naturels, sans aucun colorant. Par exemple, il n’y a pas de bleu dans mes tableaux car le sable bleu, ça n’existe pas.
L’essentiel de ma collection provient du Pacifique sud, Nouvelle Calédonie, Polynésie, Australie, Nouvelle Zélande, Indonésie et Île de Pâques. Mais je possède aussi des sables d’un peu partout dans le monde, des blancs maldiviens et mexicains, des verts normands et réunionnais et des jaunes indiens et égyptiens. Partout où je vais, j’emporte des petits sacs au cas où je “tombe” sur une nuance de sable que je ne possède pas. La Bretagne où je demeure une grande partie de l’année est particulièrement riche si on sait où chercher.
Mes réalisations sont très diverses mais j’aime particulièrement créer des tableaux à partir de mes photos prises lors de mes plongées à travers le monde. Les animaux marins sont une grande source d’inspiration et les couleurs naturelles du sable se prêtent parfaitement à ce travail.