J’aime pratiquer la gravure, car cette technique a souvent représenté pour moi le trait d’union évident entre le dessin et la sculpture.
Bien sûr, le travail réalisé sur une plaque de cuivre ou de zinc est en 2 dimensions, mais le fait d’utiliser de petits outils pour laisser de légères griffures ou des sillons encore plus marqués, s’apparente ici beaucoup plus au travail du sculpteur.
J’aime aussi découvrir lors du tirage de la première épreuve, le résultat quelquefois satisfaisant, mais le plus souvent perfectible du long travail conçu en négatif sur la plaque.
Il est plaisant aussi de pouvoir améliorer ou rehausser une épreuve qui ne ressemble alors jamais à la précédente.